En octobre 2015, le Port de Rouen, sans que les riverains n'aient été informés, a fait abattre en quelques jours des centaines d'arbres qui formaient un écran visuel protecteur entre le village et la zone industrielle. |
Avant
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Et ceci sans l'autorisation des Bâtiments de France pourtant obligatoire ! (on est à moins de 500 m de l'Eglise de Moulineaux,classée) |
Cet abattage brutal et massif a créé la stupeur. Notre association a convoqué la presse. France Bleue a également relayé notre indignation. |
Il est à noter que la ceinture verte prévue par le Port se situe sous la ligne à Haute Tension, ce qui rend ces terrains inutilisables à des fins économiques. Durant l'hiver 2015 ont été plantés des centaines de jeunes végétaux...qui n'ont pas été entretenus et ont quasiment tous disparu. Ce corridor écologique ressemble depuis à un terrain vague... Début 2021 le Port de Rouen faisait état de 5% de reprise seulement des végétaux, un vrai fiasco. En Mars 2021 doivent débuter de nouvelles plantations et aménagements...la création de mares etc... Espérons que la mise en oeuvre sera à la hauteur cette fois des engagements et investissements... |
Le Port de Rouen communiqueInformation du service environnement du Port de Rouen HAROPA (extrait du mail reçu le 1 avril 2021)1/ Concernant donc les replantations sont en cours sur le corridor écologique de Moulineaux, le nouveau projet de plantation va se faire en 2 phases : - une première phase sur Moulineaux avant fin mars 2021, - puis une seconde phase fin 2021. Elles viennent accompagner les nouvelles zones humides que le port est en train de créer et remplacer les plantations linéaires qui n’ont pas pris en 2016. Voir les éléments de plan en pièce jointe. Techniquement, pour favoriser la reprise des plans, il est prévu d’amener de la terre végétale, de faire de l’amendement et de poser une toile de paillage compostable pour que les pieds conservent au maximum l’humidité. L’ensemble du projet a été validé par les services de l’Etat (plans et choix des essences). Pour la gestion du site, l’ensemble du site fera l’objet d’un plan de gestion une fois les travaux terminés et les habitats un peu « stabilisés ». En attendant, le port a testé du pâturage, cela n’a que partiellement répondu aux objectifs mais nous envisageons de renouveler l’expérience en organisant les choses de manière différente. Par ailleurs, une fauche avec export une fois/an permet de conserver une partie des habitats ouverts. Sans cela, nous n’aurions que des saulaies partout (on le voit bien là où nous ne sommes pas intervenus depuis 2-3 ans) et l’intérêt du site serait donc nettement moins important. Nous menons également des actions pour limiter le développement des espèces exotiques envahissantes présentes sur le site. |